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26 juillet 2005

Montjoi Saint-Denis !

Excusez le jeu de mots très vaseux* (mais très snob puisque réservé aux foodies chevronnés), mais je sors un instant de ma rumination tristounette pour me remémorer un événement fondamental qui aura lieu dimanche prochain.
Je redescendrai à Montpellier samedi, cette fois non pour du travail mais pour une réunion d'amitié, et dimanche sera le jour de notre pèlerinage annuel à Roses, au restaurant El Bulli.
Je sais que les avis divergent, qu'on a dit et écrit sur Ferran Adrià et son restaurant les choses les plus diverses et parfois les plus stupides, mais cette occasion est une grande joie, Adrià est un artiste, un magicien, une de mes stars indétrônées, je le tiens pour un génie absolu et, bref, je suis contente. J'ai gardé des souvenirs fabuleux des deux repas que j'ai faits chez lui. Béni soit son nom, c'est un cuisinier comme il n'y en a qu'un par siècle et peut-être même par deux siècles.
Bien que légèrement déprimée, je sais que j'ai réussi à en faire baver quelques-uns. Non, je ne me venge pas sur le monde, loin de moi cette intention. Mais à la fin de cette semaine, je soumettrai notre cher Ferran au test suprême : je suppose qu'aucun chagrin amoureux (en l'occurrence momentané, il est vrai) ne pourrait décemment résister à un dîner-dégustation chez El Bulli. Eh bien, nous allons voir ça. Ferran, tu sais ce qu'il te reste à faire, tiens-toi prêt.

ferran_nyt

Ferran Adrià a des yeux de braise et un air de carotte.

* Vaseux, peut-être, mais tout de même : le premier journaliste que je prends à me piquer cette formule, c'est garanti, je le colle au mur avec un coup de boule pour compléter le paquet cadeau. Je vous ai à l'œil. À bon entendeur, salut.

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