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chez ptipois
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18 février 2007

Deux ans !

Ce blog a fêté le 13 février son deuxième anniversaire, ça s'arrose. C'est aussi l'occasion de faire le point. Un événement récent m'y a amenée, avant même que j'aie pensé à marquer le coup de ces deux ans.
Dans Le Figaro du week-end dernier est paru, me dit-on, un article sur les blogs culinaires. Je n'ai pas acheté le journal, et je n'ai pas encore lu l'article. J'en connais le charmant auteur, j'ai même dîné avec elle pour lui donner quelques informations. C'est pourquoi quelques amis, qui étaient au courant de cette interaction, m'ont fait part de leur déception de ne pas voir Chez Ptipois parmi les blogs mentionnés dans cet article. Mais c'est normal, leur dis-je après un bref moment de réflexion : ce n'est pas un blog culinaire. Alors pourquoi y figurerait-il ?
Je n'étais pas déçue, moi. Enfin un peu, mais pas pour la même raison que la leur. Je venais de prendre conscience de l'évolution de ce blog depuis sa création. Il y a décidément moins de cuisine qu'au départ, et peut-être aussi moins de bavardage anodin sur des sujets futiles. Je crois qu'il y a en revanche plus de bavardage moins anodin sur des sujets futiles. Finalement, c'est peut-être plus un photo-blog et un humeur-blog avec de la bouffe dedans qu'un blog sur autre chose. Et c'est aussi, chaque fois que possible, un blog de voyage, car il prend une vie nouvelle chaque fois que je m'envole ou prends le train.
C'est vrai que je devrais sans doute parler davantage de cuisine pour offrir un thème plus cohérent. Et pour me mettre au diapason de mes consœurs et confrères en bloguitude. Est-ce souhaitable ? Est-ce nécessaire ? La vraie question est : est-ce que j'en ai envie ? Parce que si j'en avais envie, je le ferais. En effet, ce n'est pas tant un blog de cuisine qu'un blog d'écrivain culinaire qui cherche à se détendre. D'où une différence considérable, je dirais diamétrale, avec les blogs culinaires méritant ce nom. Comme je ne crois pas me faire bien comprendre ainsi, je vais dévoiler un peu les motivations qui m'ont menée à créer et à entretenir ce blog.

pu_tai

La majorité des blogs sont des journaux intimes, même s'ils font mine de parler d'autre chose. Je classe dans cette catégorie pas mal de genres, entre l'authentique diary cruellement et justement décrit ici par Memapa, la collection de photos de vacances, les allumeuses du Net (qui semblent se fatiguer un peu ces temps-ci) et oui, même le blog de cuisine moyen. Personnellement je n'ai rien contre cela, et rien non plus contre les blogs médiocres ou inintéressants : ils ne me dérangent pas (tant qu'ils ne sont pas prétentieux), d'autant qu'ils forment la majorité et ne sont, même à travers leur médiocrité, que l'expression de la liberté de parole qu'apporte le Net (attention — je ne dis pas que ces blogs expriment la libre parole, vu que, comme l'a bien décrit Memapa, ils expriment le plus souvent le conformisme et le formatage le plus accomplis. Je dis seulement qu'ils sont une preuve de liberté de parole dans l'absolu, même s'ils ne font rien de très original de cette parole libérée. C'est comme un syndicat de travailleurs : l'essentiel n'est pas vraiment ce qu'il fait, l'essentiel est qu'il existe. Sans oublier que cette liberté de parole reste relative ; les people lurkent au cas où ils auraient une occasion de faire retentir la sonnette de leur "droit à l'image" (quand ce n'est pas simplement pour pomper des idées), les marques et les entreprises veillent, les juristes ne dorment jamais, etc., donc attention à ce qu'on écrit. Le côté intéressant de ce phénomène, pour moi, est précisément ce qui rend fous de rage certains journalistes avec qui j'ai pu avoir l'occasion d'en parler : le fait que tout le monde, potentiellement, puisse désormais s'exprimer par l'écrit et s'afficher sur cet espace en accès (presque) mondial. Et puisse parler de ses verrues, de ses parties de bête à deux dos ou de ski nautique et du merveilleux jambon-purée préparé la veille avec photos au flash à l'appui. Voire aussi parfois, chez les cas pathologiques, de ses rancœurs fermentées dont l'univers entier se contrefout. Tout le monde ! J'entends encore une pointure de la presse se désoler. Tout le monde a le droit d'afficher sa médiocrité ! Et pis encore, de poster des informations et d'en débattre sans être professionnellement mandaté pour ça ! Sans avoir fait d'école de journalisme ! Horreur malheur ! Eh bien oui. Faut s'y faire. C'est peut-être pénible pour certains, et symptomatique d'une société qui se désagrège et gna gna gna, que tout le monde puisse envoyer ses écrits sur la place publique, mais c'est ainsi et à mon avis c'est très bien. L'objection de la fréquente médiocrité, voire de la nullité, de ces écrits ne tient pas. Évidemment que c'est pas terrible, vous vous attendiez à autre chose ? Pourquoi cela ne devrait-il pas refléter les capacités moyennes de la population mondiale ? Le fait que tout le monde ne soit pas un génie du texte et de l'image ne justifie pas que tout le monde ne soit pas autorisé à exprimer publiquement cette absence de génie. Ça s'appelle esprit démocratique, entre autres choses. Et d'ailleurs je relativise volontiers ce constat de médiocrité. Je trouve que, à tout prendre, le phénomène des blogs et des sites persos est plutôt une bonne surprise quant aux résultats. Avant l'Internet, je n'avais aucune idée que tant de gens dans le monde fussent si marrants, créatifs, talentueux, courageux et pertinents. C'est le verre à moitié vide et le verre à moitié plein : on peut considérer la blogospère sous l'angle des innombrables blogs sans intérêt, et se lamenter. On peut aussi la considérer sous l'angle des sites et des blogs pas si rares qui, dans le tas, tiennent la route. Et même le cas, heureusement rare, des nuisibles, des psychopathes, des salisseurs, des harceleurs, n'y change rien : s'ils sont le prix à payer pour cette nouvelle facilité d'expression, ce n'est vraiment pas cher payé.

Voilà pour les blogs "journaux intimes". Il y a, à côté de ceux-ci, d'autres blogs dont le sujet dépasse le plan personnel. Ce sont des blogs spécialisés, journalistes cherchant à échapper à la censure ambiante, activistes ayant du grain à moudre, humoristes et pamphlétaires ayant quelques échines consanguines à rosser (ils se reconnaîtront), photographes, cuisiniers sortant du lot et ayant autre chose à communiquer que leurs derniers muffins, ou tout simplement gens qui savent écrire correctement sur un sujet. Plus important : gens qui ne placent pas leur personne au centre de gravité du blog.Ce peut être aussi des blogs professionnels, ou plutôt des blogs de professionnels qui ont envie de parler d'autre chose que de leur boulot, même s'ils abordent parfois celui-ci. C'est le cas de ce blog et c'est précisément pourquoi ce n'est pas un blog de cuisine (même s'il se promet de le devenir un peu plus dorénavant).

Le blog de cuisine a rarement pour auteur un professionnel de la cuisine. La première raison à cela, impérieuse, est que les professionnels de la cuisine n'ont pas le temps de tenir un blog. La deuxième raison est que peu d'entre eux, à ma connaissance, sont sensibles à ce moyen d'expression (je connais au moins un chef qui a un blog, mais c'est un chef atypique). La troisième raison est enfin : quel besoin auraient-ils de tenir un blog alors qu'ils s'expriment pleinement dans leur travail ? La même chose peut être dite des journalistes encartés, des écrivains publiés. Ils s'"étalent" assez à leur goût dans le cadre de leur activité, celle-ci souvent les pompe trop pour qu'il leur reste de l'énergie pour ce genre de chose, et pas mal d'entre eux considèrent les blogs d'un œil au mieux indifférent, au pire condescendant (on y revient), et parfois avec une curiosité qui reste tout extérieure.

J'ai commencé ce blog pour écrire autre chose que ce que mon métier exigeait de moi. En presse culinaire, les contraintes sont fortes. Il faut se conformer à un cadre, et se faire adopter par une nouvelle revue équivaut juste à changer de cadre — plus ou moins contraignant, il faut le dire. Parfois l'exercice est frustrant parce qu'il nous fait ployer en direction d'un certain conformisme, parfois il est stimulant parce qu'il nous tisonne, nous taraude, exige du neuf, du jamais vu. Mais on ne fait jamais vraiment ce qu'on veut et c'est normal. J'aime ce métier. Il en est de même pour l'édition, les livres, qui constituent le gros de mon activité depuis dix-neuf ans. Il m'a fallu, sur cette durée, huit ans pour devenir auteur (sans vraiment l'avoir cherché) et dix ans de plus pour écrire réellement ce que j'ai envie d'écrire, pour trouver un éditeur qui me mette en valeur au lieu de m'exploiter, qui me fasse confiance au lieu de se méfier de mes capacités. Et dix-sept ans en tout pour commencer un blog. Entre-temps, les livres se sont succédé, je ne les compte plus (je peux compter ceux sur lesquels mon nom est imprimé quelque part, mais je serais bien en peine de compter ceux sur lequel il ne figure pas). Lectrice, correctrice, réviseuse, maquettiste infographiste, rédactrice, traductrice. Et puis rewriter, assistante de nègres (eh oui) et enfin nègre tout court. Enquêtrice, de 1988 à 1997, pour un guide des restaurants parisiens, donc là aussi un peu nègre sur les bords (mais quelle expérience !). Intello précaire à géométrie variable, à revenus en montagnes russes (plus souvent dans la plaine du Don que sur l'Oural). Nègre de chefs depuis dix ans, mais aussi, et enfin, auteur en mon propre nom. Et, loués soient tous les esprits, ça ne prend pas mine de faiblir. Alors autant vous dire que l'écriture, pour moi, c'est une chose qui tantôt me sort par les oreilles, tantôt me remplit d'allégresse, tantôt me fait pousser des soupirs d'épuisement. Mais jamais elle ne suscite en moi la dévotion bien française de celui qui rêve d'être publié et qui prend la littérature au sérieux, ce qui est, comme l'écrivait Chesterton, du dernier amateurisme. Il ne faut pas croire pour autant que je lui manque de respect et que j'en sois blasée, bien au contraire. C'est mon boulot, c'est tout. Et la cuisine, c'est pareil. Du matin au soir, et même souvent la nuit, j'en suis environnée, elle me traverse la tête, je la mâche, je la médite, je la ponds sous forme de recettes sorties tout armées telle Pallas Athéna du cerveau de Zeus. Elle m'appelle au téléphone, elle m'envoie mail sur mail, je la regarde à la télé, j'en cause sur des estrades, j'ai rendez-vous avec elle chez les éditeurs, dans les rédactions, et souvent aussi — Dieu merci — pour festoyer avec des collègues. Donc elle n'est pas précisément une passion, pas plus qu'un poisson dans son aquarium n'a la passion de l'eau qui le fait vivre. En revanche, elle m'exalte, elle m'inspire, et si je m'en étais lassée depuis que j'ai commencé, il y a longtemps que je ferais autre chose.

Donc j'ai commencé ce blog, clairement et franchement, pour exercer mon écriture. Pour écrire des choses que je n'étais pas autorisée à écrire dans les livres ou dans la presse. Pour décider moi-même de l'exercice que j'allais suivre. Pour m'offrir une respiration et un terrain d'expérience : cette énergie libérée, je la voyais alimenter mon travail tout naturellement. L'idée était bonne, l'exercice profitable. Ce n'était pas du tout pour m'exprimer, pas du tout pour briguer une existence par l'écriture, puisque c'était déjà fait. C'était pour échapper à l'automatisme. Non pas tant pour me lâcher que pour affiner mon regard, perfectionner mon expression, m'essayer à une concision que les charrettes, paradoxalement, ne permettent pas toujours d'atteindre (pour faire court, il faut du temps). Et essayer de savoir ce que donnerait une voix personnelle appliquée à mon champ d'action professionnel. Un exercice de style, en apparence une récréation, en réalité c'était et c'est encore du travail.

C'est donc dès le départ une démarche diamétralement opposée à celle des autres blogueurs culinaires et food bloggers : eux font un blog pour s'exprimer, pour se faire un petit livre (qui un jour peut-être attirera l'attention d'un éditeur, je parlerai peut-être de cet aspect un autre jour mais je suis bien consciente que cette éventualité est loin d'effleurer l'esprit de tout créateur de blog ; je pense que le passage au livre est pour lui une agréable surprise, j'ai peine à imaginer qu'on crée un blog de cuisine dans le but de devenir food writer. Je me trompe peut-être.) ; moi je viens du livre et ce blog est en quelque sorte un moyen d'y échapper, d'en prendre des vacances, afin de lui revenir en meilleure forme.

Et longtemps, pendant ces deux ans, j'ai eu le temps. J'ai mis ce blog à jour assez régulièrement et il y avait souvent de la cuisine. Et puis, depuis environ six mois, le rythme a changé. J'ai plus de travail, plus exigeant, plus intéressant, moins régulier aussi. J'ai l'impression d'avancer à la machette mais le jeu en vaut la chandelle. Tout va désormais dans le taf quotidien, et il reste malheureusement peu de choses pour le blog. Et notamment peu de cuisine, parce que désormais, entre cuisiner et écrire la cuisine, je n'ai plus de temps de cuisiner en blog. Voilà pourquoi ce blog n'est pas un blog de cuisine, ou très peu, après avoir commencé sur un mode plus franchement culinaire. J'ai passé trois jours magnifiques au salon de Périgueux, et je n'ai pas eu le temps d'en faire un post. J'ai passé vingt-quatre heures sublimes chez le roi de la truffe du Quercy, et je n'ai pas eu le temps d'en faire un post. J'ai cuisiné des merveilles récemment, les photos sont prêtes, mais il n'y a pas de temps pour les posts. Je suis consciente du fait que tout cela est très insuffisant.

Alors, la suite ? On verra.

En tout cas on continue. J'ai créé ce blog sous pseudo, aussi, d'une part pour préserver un certain niveau de liberté de parole, mais aussi pour sortir de l'orbe malveillante de harceleurs du Net, un endroit forcémént mal fréquenté (le prix à payer, comme on l'a vu plus haut). Je me demandais combien de temps ils mettraient à me retrouver. Et un jour, une petite maladresse de ma part, une réaction en chaîne... et sans doute quelqu'un de bien intentionné, mais peu importe. Ce blog a tout de même tenu un an et demi sans attirer leur attention. Quand on m'a fait savoir qu'ils "m'avaient trouvée", des amis au courant des phénomènes de stalking sur le Net m'ont dit : "Qu'est-ce que tu vas faire ? Arrêter le blog ?" J'ai répondu : "Quelle idée ! Pourquoi faire ?"

Voilà ce que m'a inspiré ce deuxième anniversaire. Et c'est aussi une méditation qui ne vient pas par hasard : dans deux jours, je m'en vais en Espagne participer à un colloque sur les médias gastronomiques. Ce post est une façon de me préparer mentalement le terrain. Et les prochaines fois, je l'espère, il sera enfin question de cuisine, de produits, de ce monde sans limites dont on ne se lasse jamais.

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Commentaires
P
Bonjour Jacqueline,<br /> <br /> Merci de votre commentaire ! Et dommage que vous ne soyez pas d'accord parce que moi je le suis entièrement (avec vous, évidemment).<br /> Mais, nom d'une poule à genoux, où ai-je mis JJSS dans une liste ? Aucun souvenir. Je cherche la liste pour en retirer JJSS, je ne trouve ni l'un ni l'autre. Ah mais vous vouliez peut-être évoquer une liste absolue, sous-jacente, "virtuelle" ? (bouh l'affreux mot !). Dans ce cas notez bien que j'ai écrit "certains" journalistes et que l'idée de faire une liste m'est très éloignée (ne serait-ce que parce qu'on n'en finirait pas). Tout à fait d'accord pour placer JJSS hors d'atteinte mais pour ma part je lui trouverais bien quelques copains de piédestal, parce que c'est tout de même un beau métier qui est surtout ce qu'on en fait, par-delà les pièges de l'égo et les facilités.<br /> Quant à la caste de stars gonflantes, que vous dire sinon que vous prêchez une convaincue. Mais comme je commence à avoir quelques heures de vol, j'adopte de plus en plus la position "mieux vaut en rire".<br /> Merci d'avoir attiré mon attention sur votre blog, qui m'a effectivement fait rire et que je mets en lien. Je pense que ce sont à peu près les mêmes principes (même si le résultat diffère) qui ont mené à la création du vôtre et du mien.<br /> <br /> Bonne arrivée du printemps ! Et tout aussi confraternellement,<br /> Sophie
D
Bonjour Sophie,<br /> Je retirerais J.J.S.S. de la lite. Il y a beaucoup à apprendre de lui du point de vue journalistique. Les vrais disparaissent et sont remplacés par des assembleurs de mots pauvres, consensuels et parisiennement corrects.<br /> Mon blog, c'est pour rire, je ne me prends ni pour la déesse des fourneaux ni pour la papesse de la gastronomie, j'en ai trop fréquentées et cette caste de stars m'a gonflée. <br /> Bonne continuation, bons articles,bonne journée, Confraternellement,<br /> Jacqueline Karsenty
P
Merci Thierry pour ces encouragements très appréciés. <br /> <br /> Autrement, entièrement d'accord avec toi, mais une précision : l'article dont je parle dans ce post n'est pas celui que tu as vu en ligne, c'est un papier d'Alexandra Michot, certainement mieux écrit et mieux argumenté, qui n'a été visible que sur la version papier du Figaro. Et comme je n'achète jamais Le Figaro d'une part, et que d'autre part les quelques copains quil m'avaient promis de m'apporter l'article ont pensé à autre chose, à l'heure qu'il est je ne l'ai toujours pas lu.
T
Bon, P'tit Pois, bien sûr j'arrive un peu tard pour cause de voyage lointain mais vraiment, non vraiment, il ne faut pas se prendre la tête avec cette histoire de "to be a blog culinaire or not to be" et cela pour de multiples raisons, la première est que l'article du Fig que je viens de lire en ligne suite à ce post est vraiment très mauvais ("les blogueuses ne sont pas loin de détrôner les grands chefs", comme si les chefs pouvaient être remplacés voire même menacés par les blogueuses culinaires, cela n'a rien à voir !), ensuite parce que les 5 blogs cités ne sont pas, de mon point de vue, toujours les plus intéressants, loin de là - à l'exception de Cléa que j'aime bien lire de temps en temps - et surtout, surtout, parce que sur 600 blogs culinaires 99% sont d'un ennui mortel ! Je préfère mille fois te lire plutôt que le blog culinaire le plus fréquenté de France, car au moins, ici je trouve de l'inattendu, de la diversité, de l'intelligence et... du plaisir. Pas simplement de pauvres recettes écrites avec les pieds et photographiées au flash surexposées comme partout ailleurs. Et franchement, c'est bien mieux que d'être le 601-ième blog culinaire de la blogosphère qui, comme son nom l'indique, tourne bien souvent en rond.<br /> <br /> Alors, surtout, continues, reste toi-même car c'est tout le charme et l'originalité de cet endroit. Et moi je trouve ça vraiment bien.
A
Un joyeux nonanniversaire et tout et tout et tralalilala...
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