Dernières nouvelles, novembre 2009
Un point sur ce mois de novembre et sur ses événements clés. En vous épargnant, parce que ça n'a aucun intérêt, les crèves à répétition (les voyages, le jetlag, ça déboussole) et les descentes anxieuses vers la boîte à lettres dans l'espoir que les chèques en retard (depuis l'été, tout de même) sont arrivés. Heureusement qu'il n'y a pas que ça à raconter. Impression générale : cet automne, il se passe des choses, pas mal de choses, mais c'est aussi lent, très lent...
12 novembre : un prix
Ceux qui vont (avec raison) sur mon tout jeune blog vins Ptipois' Wines et (avec une infinie sagesse) sur les blogs de François Audouze et de Chrisos savent déjà tout, mais mon travail d'écriture (que je n'hésite pas à qualifier d'herculéen vu les délais impartis) sur Grands Crus classés, Grands Chefs étoilés, le livre considérable qui a occupé toute mon année 2009 jusqu'à présent (et n'a pas fini), m'a valu l'honneur de recevoir des mains de Mme la baronne Edmond de Rothschild le prix éponyme. C'est une précieuse confirmation, un encouragement et surtout une responsabilité. Le vrai travail est à venir.
Soit dit en passant, le livre est coup de cœur sur le site de la Fnac, ce qui fait aussi grand plaisir.
17 novembre : petits gâteaux
Matinée de stylisme photo dans les salons de l'hôtel de Crillon. La fine fleur de la pâtisserie française y était réunie (Conticini, Aoki, Génin, Lefort, Bauer, Gaudard, etc.). Ici, les macarons et macalongs de Sébastien Bauer, pâtissier pour Angelina.
18 novembre : des zakouskis
Quelques infos sur le joli menu de Nouvel An russe qui sera servi (je ne vous rappelle pas la date) au Café Prunier (15, place de la Madeleine). Par la grâce de l'Agence Lisa Kajita, un avant-goût de ce menu était servi ce soir-là.
Photo © Agence Lisa Kajita
Au piano du Café Prunier, la jeune chef Renata Dominik, d'origine polonaise, possède un talent spécial pour sublimer et réinterpréter les saveurs et les préparations de l'Est. Cette ancienne de la Cantine Russe de Neuilly et de Chez Dominique (rue Bréa) insiste sur l'importance des saveurs d'enfance, élément qui contribue à définir son style : bortsch d'une grande finesse, léger et savoureux, fortement marqué par la présence d'un bouillon de bœuf concentré et clarifié. Mention spéciale pour les zakouskis (photo ci-dessus), et notamment pour le délicieux tarama. Ce savoir-faire lui permet de mettre en valeur les produits qui font la renommée de la maison : le caviar Prunier ouvre les festivités sur quelques pommes de terre grenailles, mais surtout se retrouve en "surprise", sous forme pressée, dans la côtelette à la Kiev, tapi dans un filet de volaille pané et frit. La koutia, entremets traditionnel à base de fruits secs et d'épices douces, clora ce réveillon d'une grande finesse. Une vodka à l'herbe de bison ou un champagne, voire les deux pour les intrépides, seront (avis personnel) le meilleur accompagnement.
Le Café Prunier. Photo © Agence Lisa Kajita
19 novembre : vins insolites
Exposition-dégustation de vins insolites au 104 (5, rue Curial). Détails (insolites bien entendu) bientôt sur Ptipois' Wines.
22-27 novembre : San Sebastián, Bilbao…
Festival Gastronomika au Kursaal de Donostia-San Sebastián. Cette année le festival nous invitait à réfléchir sur les nouvelles directions de la cuisine et en particulier sur le rôle joué par le Japon dans le renouveau de la cuisine européenne, notamment espagnole. De nombreux chefs japonais étaient invités. Ces trois jours de festival ont été suivis d'une découverte gastronomique et culturelle du Pays basque, entre vertes montagnes et architecture avant-gardiste. Quelques diamants rencontrés çà et là, bientôt un compte rendu détaillé sur ce blog.
En attendant ce compte rendu qui reflètera les réflexions, certaines inattendues, que m'a inspirées ce voyage, voici un résumé succinct : moléculaire = bof. Cuisine et produits locaux, pintxos y asados = épatants ; amis basques, surtout ne changez rien.