Soirée du Guide des vins Hachette
Chaque année, au Pavillon Dauphine, Hachette fête la sortie de son Guide des vins. Ce 6 septembre 2006, je ne sais pourquoi, le public n'était pas le même que celui des années précédentes : d'habitude, c'est plein de chefs, de journalistes, d'attachées de presse, de sommeliers, d'œnologues, de marchands de casseroles, d'organisateurs d'espace cuisine, tous joyeux, bondissants, bavards et bons vivants. Cette fois, il y avait surtout beaucoup de banquiers. Ce n'est évidemment pas la même ambiance. Par exemple le niveau sonore était à la baisse.
Ah, le discours protocolaire de la soirée du Guide des vins ! Chaque année, c'est la même chose. Des trésors d'endurance sont requis des invités, car il est interdit de boire et de manger tant que ça cause. Et ça cause ! Cette année, toutefois, on avait allégé les punitions : s'il est vrai que le discours semblait trois fois plus long que d'habitude, les petits fours étaient déjà bien entamés alors que les orateurs s'exprimaient. Je ne sais pas trop le pourquoi de cet assouplissement ; est-ce qu'on n'ose pas affamer les banquiers ? Ci-dessus, un invité faisant preuve de patience.
Les petits fours pendant le discours. Si vous regardez bien, vous voyez qu'on y a déjà mis une dent.
Sinon, c'est comme tous les ans. Une belle ribambelle de bouteilles et des barmen, euh, empreints de flegme britannique.
Il y avait bien un peu de pipeul.
Jacques Pourcel et Cyril Lignac.
Les mêmes, avec Laure de Carrière, attachée de presse du Jardin des Sens.
Cendrine Dominguez, Stephen Bateman (directeur d'Hachette Pratique) et Jacques Pourcel, de très bonne humeur.
Ce n'est pas tout de boire, faut manger aussi. Pour ce faire, nous nous sommes rendus à Levallois, sur une barge aménagée en restaurant. Cela s'appelle L'Ô.
La cuisine est assez oubliable (l'huile de sésame sur les copeaux de parmesan, en fait, est plutôt inoubliable et ce n'est pas un compliment), mais l'endroit est superbe. N'y allez pas pour vous régaler mais pour découvrir un cadre magnifique. Idéal pour prendre un verre sur l'eau, une bouée de sauvetage à portée de main (je ne vous raconte pas de blagues, c'est bien une barge). Les toilettes seules valent la visite, celles des hommes conçues de façon très différente de celles des femmes. J'aurais aimé vous laisser la surprise mais je ne peux pas résister à vendre (une partie de) la mèche : les lavabos en maillechort, c'est beau.