23 novembre 2010
Lettres gourmandes des terres lointaines et d'outre-mer (vient de paraître)

25 octobre 2010
"À pleine bouche", le dernier livre de Gilles Choukroun

17 février 2010
Entrer en cuisine

18 février 2007
Lire Albert Thibaudet
«
[...] le romancier authentique crée ses personnages avec les directions
infinies de sa vie possible, le romancier factice les crée avec la
ligne unique de sa vie réelle. Le vrai roman est comme une
autobiographie du possible, la biographie par Sextus Tarquin de tous
ces Sextus Tarquins que, dans l'apologue qui termine la Théodicée de
Leibnitz, la divinité montre à Sextus peuplant à l'infini l'infinité
des mondes possibles. Il semble que certains hommes, les créateurs de
vie, apportent la conscience de ces existences... [Lire la suite]
02 septembre 2006
La rentrée : longue vie à "Cantines" !

08 mai 2006
Vous écrivez ? Vraiment ?
Vous écrivez ? Ou tout du moins, vous aimeriez ? Vous essayez ? Vous en rêvez ?Êtes-vous
de ceux qui vénèrent l'écriture et ceux qui la maîtrisent ? C'est très
français, de vénérer ceux qui écrivent. Plus, en fait, que de respecter
(je ne dis pas vénérer) l'écriture. En tout cas l'écriture vous
intéresse. D'accord.
Si ça se trouve (sans vouloir faire insulte aux lecteurs fidèles de mon blog, que je sais au-dessus de ça), vous êtes un de ces wannabe romanciers
qui, rêvant d'être "publiés" et estimant que leur vie... [Lire la suite]
03 novembre 2005
Prix littéraires : champagne !
Houellebecq n'a pas eu le Goncourt.
Michel se venge sur un petit four.
25 juillet 2005
« Lord, you gave me nothing, and you took it all away. »
Je ne suis pas vraiment guérie, peut-être en début de cicatrisation.
Mais j'applique un principe qui m'a toujours réussi : quand le cœur a
mal, il faut s'occuper des plantes. Elles vous le rendent bien.À
chacun de mon séjour au Jardin des Sens, je suis toujours ravie par la
senteur d'une plante qui y pousse, sur le chemin de la piscine : c'est
un buisson de rue, Ruta graveolens, extraordinaire quand le
soleil le chauffe. C'est très odorant, un peu trop pour certains, même.
Chef J. déteste cette odeur. Moi, je l'adore. En tant... [Lire la suite]
29 mars 2005
Une scène de Million Dollar Baby
À peu près au tiers de la projection de Million Dollar Baby, ce soir, une curieuse pensée m’est venue. J’ai découvert que j’aimais les films de Clint Eastwood et les romans de Giono (période post-incarcération) pour les mêmes raisons : leur crudité, leur concision, leur émotivité contenue, la soif démesurée d’indépendance et de solitude qu’ils expriment. Chez l’un comme chez l’autre, le propos est sec, gratté jusqu’à l’os. Le sentiment, aussi loin que possible du sentimentalisme, reçoit le plus bel hommage qu’on puisse lui faire :... [Lire la suite]