750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
chez ptipois
Archives
19 novembre 2009

Prix Edmond de Rothschild 2009

photopresse

Le jeudi 12 novembre était décerné le 12e prix Edmond de Rothschild, qui récompense l'auteur du "meilleur ouvrage consacré au vin, paru dans l'année en langue française", pour citer le communiqué de presse (où mon prénom, Sophie, se voit d'ailleurs remplacé par Sylvie, une confusion qui me suit depuis l'enfance — mais comme ceux qui ne se trompaient pas me ressortaient aussi sec la référence aux Malheurs de Sophie, j'oubliais de me plaindre). 
Ce prix m'était décerné pour Grands Crus classés, Grands Chefs étoilés, déjà évoqué sur ce blog. Une bien belle récompense pour le travail accompli et un bonheur de plus à ajouter à la liste de ceux, déjà nombreux, que m'a valu cette aventure. Le prix Nadine de Rothschild, quant à lui, a été reçu par Corinne Lefort et Karine Valentin pour leur livre Grand Palais, 2 500 ans de passion du vin.

Merci, encore une fois, à Madame la Baronne Nadine de Rothschild, des mains de laquelle j'ai reçu ce prix, et à tous les membres du jury, éminents hommes du vin de qui l'auteur solitaire que je suis, assez fraîchement débarquée dans le monde des grands vins, s'émerveille encore de s'être fait remarquer par son écriture.
Cette photo a été pêchée sur le blog de Chrisos. J'espère qu'il ne m'en voudra pas de la réutiliser, étant donné que je n'en ai pas encore reçu de mon côté. Pour commenter son texte dont je le remercie, je précise toutefois que "nègre culinaro-gastronomique" n'est pas mon activité principale, je suis simplement, et depuis une quinzaine d'années, auteur et journaliste culinaire (outre cela créatrice de recettes, styliste et photographe), et accessoirement (mais avec joie et fierté) nègre de chefs. Cette dernière fonction est, disons, une corde à mon arc, quoique dans mon cas il faille plutôt parler de harpe que d'arc.
Merci aussi, Chrisos, de remarquer ma robe qipao, dont je suis très contente. Je débarquais de l'empire du Milieu, d'où la tenue. En très beau satin duchesse noir passepoilé de vert émeraude, elle a été confectionnée sur mesure à Canton, où j'étais encore quelques jours auparavant. Il en est de même de la robe à motifs gris sur satin blanc que je portais au lancement du 22 octobre, dans les bureaux de Michel Cloes, et de la robe en soie imprimée turquoise et blanc (pas de photo pour celle-ci) que j'avais réservée au lancement du livre à Bordeaux, au CIVB, le 27 octobre. Toutes trois viennent de la même tailleuse, et maintenant que je sais combien le qipao est élégant, confortable et facile à porter, je crois que je n'ai pas fini d'en commander.

Ces robes, je les avais imaginées pour les festivités liées au livre, bien entendu (refrain : j'ai rien à me mettre ! — en Chine, le problème est vite réglé). Mais je les avais surtout rêvées pour quelqu'un que j'aurais bien aimé voir à l'un ou l'autre de ces lancements, et qui n'a pas pu y figurer pour raisons de santé. Toutefois, lors de la remise du prix Edmond de Rothschild, pendant que je prononçais le petit discours que j'avais préparé pour l'occasion, mon cœur l'a imaginé dans la salle, intense et concentré, m'écoutant d'un air grave. Je suis sûre qu'il aurait apprécié le satin duchesse.

Publicité
Commentaires
Publicité