Un jardin à Forcalquier
Je vous préviens, ça risque de faire un peu Côté Sud, ce post. Je suis désolée, j'y peux rien, il y a des moments où le Sud, c'est vraiment comme dans Côté Sud. Heureusement, pas toujours. Mais ça arrive. Je ne recommencerai plus.
Donc,
à Forcalquier (Alpes de Haute-Provence), il y a un jardin, par lequel
je suis passée lundi dernier. Avant cela, j'ai visité le grand marché,
sous le cagnard comme se le rappellent ceux qui suivent.
Et vlan ! Un grand coup de Sud. Je ne vous ai pas raconté d'histoires.
Regardez attentivement ces petites tommes de chèvre : une fois affinées et enveloppées de feuilles de châtaignier, elles deviennent des banons. J'en ai goûté une chez mon hôte ; sans aucun doute le meilleur fromage de chèvre qu'il m'ait été donné de déguster cette année.
Donc, à Forcalquier, il y a un jardin. Un jardin de curé, comme on les aime.
Il y pousse de la bourrache.
On y trouve aussi de la nigelle de Damas. Dont je ne sais d'ailleurs si elle a été semée ou si elle est sauvage, comme dans l'arrière-pays niçois de mon enfance.
Dans une pièce d'eau fatale aux guêpes se reflètent les feuilles du figuier.
Figuier que voici.
Il y a aussi un néflier, dont les fruits sont bientôt mûrs.
Confidences échangées entre capsules de pavot.
Entre le jardin et la maison, une terrasse.
Et entre le jardin et la terrasse, une rangée de lanternes.
Et dans la maison, qui est une espèce de grotte fraîche, un homme qui fait la cuisine.
Le temps que j'aille faire des photos dans le jardin, la table est mise. On reconnaît, sur le plateau de fromages, une des tommes découvertes plus haut, et un banon qui ne demande qu'à sortir de ses feuilles.
Close-up sur la salade, qui mérite bien ça.
Il faisait chaud, très chaud.
Dans cette maison, il y a des épices, beaucoup d'épices.
Juste
quelques heures, et il faut de nouveau changer de monde. Retour à la
gare d'Aix-TGV, et en route pour Paris. Choc culturel compris.